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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 13:35

 

 LE TRESOR DES TEMPLIERS DE BAYLE

 

 

 tresor des templiers

 

 

 

 

 

L’ordre du Temple fut créé le 22 janvier 1129, les Templiers ordre religieux et militaire abritaient selon la légende un immense trésor. Les Templiers accumulent l’or et les richesses et possèdent de nombreuses Commanderies qui s’étendent en Ecosse, Espagne, Portugal jusque dans le bassin Méditerranéen. Ils tirent profit de leurs exploitations agricoles et de leurs flottes maritimes et deviennent ainsi une des institutions les plus riches d’Europe.

Chaque Commanderie fonctionnait grâce à une trésorerie conservée dans un « COFFRE » plein de pièces d’or.

 

 

En 1143 le fief de Bayle situé sur le plateau du Cengle, au pied de la face sud de la Ste Victoire est acquis par les Templiers.

Le plateau n’est alors en partie qu’une zone marécageuse. Les templiers assèchent le marais en creusant une tranchée d’écoulement à travers la falaise de la trinque « la cascade du Troncas », et mettent rapidement en valeur une grande partie du plateau, pour le transformer en une des plus importante exploitation agricole de la région.

 

« Les bruits qui courent sont de plus en plus alarmants, notre « Ordre » touche à sa fin, personne ne doit profiter du fruit de notre sang.

En ce jour de fin septembre de l’an 1307 le soleil va bientôt se lever et illuminer la Ste Victoire. La marche, l’escalade nous ont brisé le dos, le coffre semblait de plus en plus lourd.

Il faut faire vite avant que le jour ne lève.

Les dernières pierres scellées nous  redescendons le cœur joyeux, même si la mort nous attend, ils ne  trouveront jamais notre trésor ».

 

Les Templiers furent victime de leur richesse et de leur puissance.

L’Ordre fut dissous par le Pape Clément V le Vendredi 13 octobre 1307, et la plus grande partie des Templiers furent condamnés puis exécutés. Leurs biens furent saisis, mais nulle trace de grandes richesses ou d’un quelconque trésor des Templiers, ne fut trouvé.

La fin tragique de l’Ordre mena à de nombreuses légendes, un seul de tous les coffres fut retrouvé et confisqué par le roi, tous les autres cachés à jamais. Celui de la Commanderie de Bayle, dont les restes ce trouvent à St Antonin sur Bayon, reste bien caché.

  

 

70px-Blason de la ville de Saint-Antonin-sur-Bayon (13) svg

 

Nota :

La croix pattée rouge sur fond blanc des Templiers n’est autre que le blason de St antonin sur Bayon, là où se trouve de nos jours les restes de la Commanderie de Bayle, le trésor n’est pas bien loin.

 

Pour les superstitieux :

Sachez que c’est au vendredi 13 Octobre 1307, que l’on doit la superstition du redoutable : « VENDREDI 13 ». 

 

Doc : B. Méjanes

 

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 07:13

arrage-zola.jpg

 

 

 

L’épidémie de choléra qui a débuté en 1826 dans la vallée du Gange, atteint la ville d’Aix-en-Provence en 1834, pour de nouveau la frapper en 1837.

 

Devant l’ampleur du mal et la connaissance de la cause de la maladie (l’eau insalubre), le Conseil Municipal offre un million de francs pour la réalisation d’un projet qui alimenterait suffisamment la ville en eau potable.

 

C’est l’architecte François Zola (père du peintre Emile Zola) qui remporte le projet en avril 1843.

 

François Zola ne verra malheureusement jamais sa réalisation achevée, il mourra emporté par une pneumonie deux mois après le commencement des travaux.

 

Le barrage sera mis en service en 1854 et ce n’est qu’en 1871 qu’il portera le nom de « Barrage Zola » en hommage a son concepteur.

 

Son activité principale souvent contestée par les riches propriétaires qui utilisaient l’eau de l’Infernet s’arrêtera en 1877 lors de la mise en service du canal du Verdon.

 

Aujourd’hui il sert principalement en tant que régulateur des crues, ainsi qu’afin de diminuer l’impact d’une vidange de secours du barrage de Bimont.

 

 

Doc : Legey and Co.

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 11:35

 

 

Le barrage de Bimont est un  barrage de type voûte mis en service en 1952 de dans le massif de la Ste Victoire.Il a été construit entre 1946 et 1951 par l’ingénieur Joseph Rigaud.

 

 Il retient les eaux de l’Infernet, issues du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire, mais il est  principalement alimenté par une conduite souterraine  amenant l’eau du Verdon par le Canal de Provence.

 Il s’agit d’un barrage voûte à double courbure s’appuyant sur les rives. Il atteint une hauteur de 87,50 mètres pour une longueur en crête de 180 mètres. Son épaisseur est de 17,40 mètres au pied et de 4,30 mètres en crête, le volume total de béton est de 150 000 m³.

La retenue créée par le barrage est d’un volume de 39 millions de m³ d’eau à la hauteur. Le niveau d’exploitation maximale autorisée est de 25 millions de m³.

Le barrage permet l’alimentation en eau de plusieurs communes de la région aixoise et l’irrigation de 8 000 hectares.

Le barrage alimente également une microcentrale électrique. Sa production énergétique demeure toutefois modeste avec 9 gigawatt/ h  par an.

Il est actuellement entretenu par la Société du Canal de Provence.

 

Les risques liés à une soudaine montée des eaux sont limités, le barrage Zola situé en aval est toujours entretenu afin de pouvoir diminuer l’impact d’une vidange de secours du barrage de Bimont.

La zone est cependant connue pour ses risques sismiques, elle est située sur la faille de la Moyenne Durance, le risque est faible. Selon le bureau d’étude Coyne et Bellier.  Le barrage serait en mesure de résister au séisme le plus important possible en Provence.

Néanmoins, le risque d’une éventuelle rupture du barrage doit être envisagée. Les eaux se répandraient alors dans la vallée de l’Arc inondant la commune du Tholonet, de Palette, et le quartier d’Aix-en-Provence du val de l’Arc.

 

 

bimont-canal.jpg

Le Décret 90-918 du 11 octobre 1990 relatif à l’exercice du droit à l’information sur les risques pris en application de l’article L. 125-2 du code de l’environnement, modifié par le Décret 2004-554 du 9 juin 2004, définie l’information préventive :

"Les citoyens ont droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles"

La commune d’Aix-en-Provence est potentiellement concernée par la rupture du barrage de Bimont. Les signes précurseurs apparaîtraient bien avant la rupture éventuelle de l’ouvrage. L’ensemble des risques susceptibles d’affecter sa sécurité (séismes, crues exceptionnelles) ont été pris en compte lors de sa conception.
La société du Canal de Provence, exploitante, surveille 24h/24h le comportement du barrage.
En cas de signes précurseurs, le Préfet déclenche le Plan Particulier d’Intervention afin de gérer les différentes phases d’alerte. Les populations riveraines seront prévenues et évacuées si besoin.

 

Nota : Enfin, dans les années 1960, des fissures sont apparues sur le plot no 2. Celles-ci ont suscité quelques craintes, des analyses effectuées par carottage ont révélé que le béton était de « bonne qualité » mais relevaient qu’il était différent de celui des autres plots : une grève chez le fournisseur, ayant, en 1949, entrainé un changement de la nature du ciment. Par ailleurs une surveillance particulière a été mise en place, avec notamment l’installation de deux pendules. Ces fissures ne devraient toutefois pas de remettre en cause la solidité du barrage et celles-ci semblent ne pas évoluer.

 

Oui mais, il ne faut pas oublier la plus grande catastrophe : La rupture  du barrage de Malpasset.

 

Les barrages-voûtes sont réputés pour leur exceptionnelle solidité, la poussée de l'eau ne faisant que renforcer leur résistance. Malgré la très faible épaisseur du barrage de Malpasset : 6,78 m à la base et 1,50 m à la crête, ce qui en fait le barrage le plus mince d'Europe, la voûte elle-même est entièrement hors de cause. Mais ce type d'ouvrage doit s'appuyer solidement sur le rocher, ce qui n'était apparemment pas le cas à Malpasset. Certes, la roche, quoique de qualité médiocre, était suffisamment solide, en théorie, pour résister à la poussée. Mais une série de failles sous le côté gauche du barrage, "ni décelées, ni soupçonnées"  pendant les travaux de prospection, selon le rapport des experts, faisait qu'à cet endroit la voûte ne reposait pas sur une roche homogène. Le 2 décembre 1959, le rocher situé sous la rive gauche a littéralement "sauté comme un bouchon", et le barrage s'est ouvert comme une porte... 

 

 

 

 

 Doc : Canal de provence

 

 

  

 

 

 

423 victimes, ne les oublions pas.   

  

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 11:17

 

Les Oratoires servaient de lieu de prière (ils remplaçaient pour les ruraux une chapelle, une église bien souvent trop éloignées de leur lieu d’habitation).

 

 Les paysans y venaient demander à Dieu de les protéger contre les maladies, les accidents ; de protéger leurs récoltes contre toutes sortes de calamites naturelles (considérée comme une punition de Dieu en ces temps là). Ils venaient aussi  pour remercier Dieu d’un vœu, d’une guérison.

 

De très nombreux Oratoires sillonnent la France, leur origine remonte à la fin du Moyen Age, leur plein essor se fera du 17 éme au 18 ème siècle pour s’interrompre  pendant la révolution (ou malheureusement beaucoup furent détruits).

 

Elle  reprendra au 19 ème siècle, ainsi que leur restauration qui n’est pas encore terminée de nos jours faute de bénévoles et d’argent).

 

 En Provence c’est a Moustier Ste Marie que se trouve le plus ancien Oratoire de la région (environ début du 14 ème siècle)

 

Dans les villes les Oratoires se sont aussi développés particulièrement lors de  l’épidémie de peste, les habitants ne sortant guère, les églises restant fermées, ils pouvaient prier de chez eux, de la fenêtre ou du balcon (les Oratoires se trouvaient dans les angles des rues.)

A Aix-en-Provence il y a environ 90 Oratoires, c’est une des villes qui en compte le plus.

 

Dans le Massif de la Ste Victoire il y a 4 Oratoires :

 

L’Oratoire de l’Ubac ( le plus connu, il est sur toutes les cartes postales).

L’Oratoire de Malivert ( 17 ème siècle).

L’Oratoire de Bramefan.

L’Oratoire du Trou.

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 16:13

 

  cezanne.jpg

 

 

 

À cheval sur les communes de Saint-Antonin-sur-Bayon, Beaurecueil, le Tholonet et Aix-en-Provence, s'étale Roques-Hautes sur une surface de 800 hectares.

Paul Cézanne, s'y rendait chaque jour, chevalet sur l'épaule, son ami Zola l’accompagnait des fois.
 

A Roques-Hautes l’on trouve aussi, un gisement d'oeuf de dinosaures classé en réserve naturelle (interdite au public) et une carrière de marbre issue de la brèche du Tholonet.

La carrière de marbre de Roques Hautes est une carrière de « brèche ».

Nota : a ne pas confondre avec la carrière située sur l’ancien volcan de Roque Haute, proche de Béziers.

Sa période d’exploitation se situe entre 1300 et 1900. Au début, elle se faisait à l’aide de pics et de masses, vers la fin avec un fil hélicoïdal de 1200 MTS de long pour le sciage. On en trouve encore des morceaux dans la carrière. Ce câble pouvait couper des blocs de 5 mètres à une vitesse d’environ 22Cms/h. Il était entraîné par un moteur et passait par diverses poulies, le tout maintenu par des tendeurs. Une lubrification constante assurait le refroidissement (mélange de sable siliceux et d’eau).

La brèche était transportée en charrette jusqu’à la gare de Fuveau. Ce type de brèche, appréciée pour son esthétique, servait à garnir, cheminées, entrées d’hôtels particuliers, dessus de meubles, etc...L’exploitation s’arrêta vers 1930.

 

N’oubliez pas après la visite de faire une petite halte réconfortante au Tholonet  (après l’effort le réconfort)

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:40

        

 

Le 28 août 1989 : un Incendie ravage la Ste Victoire.

 

Un vent violent, une importante sècheresse, tous les facteurs sont réunis pour que la Ste Victoire soit classée en alerte rouge.

Mais la bêtise humaine étant sans limites un "Quiquouyou" responsable mais pas coupable, comme toujours, a autorisé des travaux forestiers, à St Marc Jaumegarde. ( en plein mois d'août , fallait le faire...)

Le feu parti du chantier, poussé par des rafales de 100 km/h se propage à vive allure.

Le beau paysage cher à  Cezanne est dévasté en quelques heures, 5000 hectares de garrigue et de pinède partent en fumée.

Seule réscapée à 80% la Cabanette, pour une simple raison :  le terrain a toujours était débrousaillé et entretenu, aujourd'hui on peut y admirer les plus grands pins de la Ste victoire (côté sud) et voir les traces laissées par le feu qui a suivi sa route sans brûler les arbres.

 

 

 

images

 

 

 

 

Honneur, a nos Pompiers qui réparent les erreurs humaines

 

400 hommes restaient mobilisés mardi soir dans le massif de la Sainte-Victoire, où l'incendie a pu être contenu. Le sinistre s'est surtout cantonné dans des zones accidentées et peu accessibles, sans menacer d'habitations.

 
 
 
 
TF1/LCI : Incendie dans le massif de la Sainte-Victoire
 

L'incendie a pu être contenu en fin d'après-midi ont indiqué les pompiers, alors qu'environ 400 hommes, assistés de six Canadair et Tracker, étaient toujours mobilisés sur cette zone de jeunes forêts, déjà dévastée par les flammes 20 ans plus tôt.

 

Le relief escarpé, rendant l'accès difficile, et un vent violent pouvant atteindre 100 km/h ont compliqué l'intervention des pompiers, pour maîtriser cet incendie sur la commune de Puyloubier.

 

Aucune habitation n'a été menacée, selon les pompiers qui par précaution, ont posté des fourgons-incendie à l'entrée du village de Puyloubier.

 

 

(doc : La Provence)

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 17:29

 

 

 sentier des plaideurs

 

 

 

Les habitants de Peiloubier s'en allaient plaider leur cause par ce sentier.

 

Nous sommes en Thermidor de l'an VI de la République Française, le soleil tape fort. En file indienne, nous grimpons péniblement, transportant à dos d'homme de lourds sac remplis des pièces de procédures.

 

Ces maudits Parisiens, avec leur nouvelle carte, nous ont imposé une nouvelle frontière départementale entre notre village et celui de nos voisins de Pourriero.

Pour notre malheur, le tribunal de la Sénéchaussée n'existe plus.

Puisqu'il n'y a plus d'avocats, c'est l'avoué qui nous a expliqué qu'une loi du 16 Août 1790 a institué notre nouveau juge.

 

Ce juge de paix connaît donc toutes nos causes personnelles et mobilières, sans appel, jusqu'à la valeur de cinquante francs et à charge d'appel jusqu'à la valeur de 100 francs.

Mais notre juge de paix siège à Vauvenargo.

 

Les députés de l'Assemblée Constituante ( comme aujoud'hui rien n'a changé ) ont dû regarder la carte et en conclure qu'il y a approximativement une même distance de 3 kilomètres à vol d'oiseau, entre Peiloubier - Pourriero et Peiloubier - Vauvenargo.

 

Mais en réalité une gigantesque barrière non pas administrative, mais rocheuse sépare maintenant le plaideur de son juge : Le Mont Venturi ( La Montagne Ste Victoire ).

 

Ainsi, pour présenter toutes causes relatives aux dommages des hommes ou des animaux, aux champs, ou bien encore aux déplacements de bornes , usurpation de terres, mais aussi pour les entendre  juger contraventions et délits, il leur faudra franchir le Mont Venturi.

 

Voilà pourquoi toutes les semaines, une longue procession de plaideurs part de Peiloubier, vers Saint Ser.

Arrivés à Saint Ser,  les montures font demi tour car les mules ne peuvent poursuivre le chemin trop escarpé. 

Les plaideurs suivent un petit chemin qui serpente le long de la barre rocheuse, jusqu'au Couloir des Justiciables.Là, commence l'escalade dans ce maudit couloir.

Arrivés à la crête, au niveau du Col de Vauvenargo ils atteignent le Col de Soubèroque.

 

Enfin voilà l'autre versant de la montagne et la vue qui s'offre à eux s'étend de la mer jusqu'aux Alpes.

 

A Soubéroque le sentier en pente douce les conduits jusqu'à Vauvenargo.

 

Arrivés ils se font rendre justice, mais sitôt la sentence rendue, le prétoire se vide et chacun se met en route, c'est l'heure du retour.

 

Plus de deux siècles ont passé, pourtant le chemin qu'empruntaient les justiciables, ressemble encore souvent a un calvaire.

L'accés à la justice est de nos jours aussi difficile, et nos chers élus du haut de leurs fauteuils, traçent toujours des frontières sans se préoccuper du peuple. 

 

 

(doc: Wikipédia-Bibliothèque Méjanes)

 

 

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 11:04

La plus ancienne croix, en fer, construite au XVIème siècle, aurait été érigée par un marin marseillais qui avait fait voeu d'en construire une s'il revenait à bon port. Elle ne résista pas aux dures conditions climatiques.

 

Une deuxième, en bois, fut érigée en 1775 par J. Laurens.
Elle fut emportée par le mistral.

 

Une troisième croix,également en bois, fut reconstruite en 1842. Elle fut "consommée" par les nombreux pèlerins qui montaient au Prieuré et qui en arrachaient des petits morceaux comme relique.

 

La croix que nous connaissons aujourd'hui est due à l'Abbé Meissonnier, curé de Rousset, avec les dons de 104 paroisses de la région. Elle fut inaugurée en grande pompe, devant 3000 fidèles, le 18 Mai 1875 par l'Archevêque d'Aix en Provence, Monseigneur Forcade.

 

Elle est en fer, mesure 8 mètres de haut, et repose sur un socle en pierre de 10 mètres de haut  (elle ne risque pas de bouger !)

 

SUR CHAQUE ON PEUT LIRE LES INSCRIPTIONS SUIVANTES :

 

Face Ouest en Provençal : O crus ave !sourgent d'immortalo lumiero ! Eme lou sang d'un Dieu o testamen escri ! la Provenco ati ped se cline la proumiero : assousto la Provenco o crous de J.C.

 

O croixsalut ! Surgissant de l'immortelle lumière ! O testament écrit avec le sang d'un Dieu ! LProvence à tes pieds s'incline la première : sauve la Provence, ô croix de J.C.

Face Nord en Français:

Croix de Provence bénite par Mr Théodore Augustin FORCADE  Archevêque d'Aix, d'Arles et d'Embrun, le 18 Mai 1875

 

 

 

Face Est en Latin : O crux ! dei virtus et nostra ! salve lux tua cordibus jesum amantibus dulcis heu ! non amantibus misericors late  splendeat.

 

O croix , vertu de Dieu et la nôtre ! Salut que ta lumière douce aux coeurs qui aiment Jesus, et misericordieuse à ceux qui, hélas ! ne l'aiment pas,resplendisse largement !

 

 

 

Face sud en Grec : Voici Marins: le Phare, Commerçants : le Gain, Travailleurs : la Paix et la Richesse 

 

 

sainte-victoire-croix-provence.jpg

 

 

  (doc : Wikipédia - La Provence - Les Amis de la Ste. Victoire)

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 06:17

 

Crashs d'avions :

 

De nombreux crashs sont survenus sur le massif de la Ste Victoire. Mais c'est au cours de seconde guerre mondiale, que les accidents aériens furent le plus nombreux.

En 1943 près du village de Vauvenargues un Potez 63 venant de Cuers se crashe au lieu dit "Le Puits d'Auzon"

En 1944 un Bristol Beaufighter s'écrase presque au même endroit.

En 1946 un C-47 de l'unité 303rd Troop Carrier Squadron, percute de plein fouet la montagne près du Pic des Mouches. 

 

 

 

 

Bristol-Beaufighter.jpg  

  Bristol Beaufigter

 Mouches

 

 

        Daniel ( Pilote en 43 )

 

  

 

SteVictoireSE Pic des Mouches  ( au dessus de la cabanette)

 

 C-47.jpg 

 

 

                                                   

 

Potez-63.jpg

 

  C- 47                           Potez 63

 

 

 

 

 

 

Le dernier en date hélas :

 

Un Beechcraft s'est écrasé sur le plateau du Cengle,  près d'Aix-en-Provence. 

L'avion de tourisme a percuté la paroi de la Sainte-Victoire. L'aéronef venait de décoller des Milles 

 
crash 2

   

 

 

 

(doc : La Provence )

Collaboration : Daniel Volclair 

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Présentation

  • : La Cabanette
  • : Dans un petit coin perdu de la montagne Ste. Victoire (en Provence)se trouve la Cabanette. Cachée au milieu de pins centenaires (seuls réscapés de l'incendie qui ravagea la Ste. Victoire en août 1989) elle est pour ma famille et mes amis "Un petit coin de paradis"
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