LE TEMPS S'ECOULE DOUCEMENT A LA CABANETTE

LE SOLEIL COULEUR LAVANDE TRAVERSE LE FEUILLAGE POUR VENIR CARESSER MA TARTINE DE FLEUR D’ACACIA. CHAPICHAPA  MON AMI L’ÉCUREUIL S’APPROCHE  FURTIVEMENT  ET D’UN SEUL BOND DISPARAIT AVEC ELLE, CE SE SONT CES PETITS TEMPS DE BONHEUR QUE J’ADORE PARTAGER AVEC LUI.

Bon, une branche de romarin entre les dents, une de thym sur l’oreille, je me lance dans mon écriture matinale.

LE TEMPS

Je ne vous parlerez point ici de métaphysique, ni d’ontologie. La définition des deux étant assez flottante, ni du principe de la relativité du temps, mais bien plus simplement de notre temps, celui qui s’écoule toujours à la même vitesse tout le temps, et ne reviens jamais.

Il y a un temps pour tout.

Un temps pour naître, un temps pour mourir.

Un temps pour souffrir, un temps pour guérir.

Un temps pour les peines, un temps pour les joies.

Un temps pour vous écrire, un temps pour me lire.

Car il me faut vous le dire, la liste est infinie, comme l’infinité des temps.

Mais il est très important de comprendre une chose, votre vie n’est qu’une imbrication de petits temps ou longs temps.

A chaque moment, vous construisez votre château de carte, celui qui représente votre vie et  devient  chaque jour de plus en plus grand.

Le matin, certains se réveillent tout le temps « souriants », j’adore ceux qui le font en sifflant ou chantant, malheureusement la grande majorité se lève en faisant la gueule, ils ont comme toutes les nuits «  MAL DORMI ».

Quel bonheur ce temps ou la personne qui se réveille à votre côté vous regarde souriante, et attend tranquillement le « premier petit bisou du matin ».

L’autre  fidèle à elle-même, tout le temps de mauvaise humeur, saute du lit en grognant, et votre plus cher désir à cet instant, est de la voir disparaître rapidement, rejoindre ses collègues constipés, qui pestent tout le temps, déjà certainement, dans les bouchons ou le métro.

Cette belle journée qui commence, s’annonce l’espace d’un temps, délicieuse pour les souriant, chiante à mourir pour les grincheux.

Alors ne soyez point de ceux qui se plaignent tout le temps, « qu’ils n’ont pas le temps ».

Pour tous, le temps est le même, et se déroule à la vitesse du temps, apprenez  simplement à gérer votre temps.

Personne n’est maître de votre temps, il vous appartient pleinement « les plaignants » deviennent esclaves de leur propre temps.

Comme je vous l’écrivais il y a peu de temps, la vie ressemble à un château de carte, où à chaque instant, de bons ou de mauvais temps, une carte vient se rajouter à votre château, qui devient de plus en plus grand.

Malheureusement, le temps d’une seconde voire moins, une personne ou un  événement fortuit, peut venir à chaque moment, titiller une carte du bas et votre beau château s’écroule instantanément.

Exemples courants de la vie :

« C’est votre corps disloqué qui gît là sur sol, près de la moto en miette ».

« C’est votre médecin qui vous dit avec un large sourire : vous avez un cancer du sein Madame, mais vous devez rester optimiste, plus de la moitié en guérissent" .Et l’autre  moitié ?.

« C’est, cet officier qui dans son plus bel uniforme, frappe à votre porte pour vous annoncer la mort de votre enfant (il n’avait que 20 ans), tombé au champ d’honneur en Afghanistan. Je préfère dire « champ d’horreur », car il n’y a pas honneur à se faire tuer ou tuer les autres pour des imbéciles, qui se connaissent bien et envoient se faire tuer des jeunes qui ne se connaissent pas. Le pauvre il ne lui restera qu’un trou dans le  sable pour l’infini des temps ».

Alors arrêtez de vous plaindre tout le temps, profitez de l’instant, de chaque moment, aimez la vie, souriez aux gens, aimez-les tout le temps, profitez un maximum de votre temps ensemble, ne le gâchez point, car que vous soyez riche ou misérable, malade ou bien portant, heureux ou malheureux vous étes, et vous resterez toujours, les seuls maîtres de votre temps.

Dommage pour ceux qui n’ont rien compri à cet instant, car le seul temps qu’il leur reste, est restera tout le temps, sera celui des remords ou bien des regrets, jusqu’ à l’ infini des temps

MOI, j’ai fais le choix, celui de sourire tout le temps.

REMERCIEMENTS :

A mes Officiers supérieurs, qui ont eu la gentillesse d’inscrire dans mon livret militaire, en cadeau de départ :

« ELEMENT NONCHALANT, ET SOUPLE SUR LES BASQUETS, TROP PRES DE SES HOMMES , SE LAISSE MÊME TUTOYER, N’ A JAMAIS PUNI PERSONNE EN TRENTE ANS DE CARRIERE, A SURVEILLER DE PRES »  …Quelle bande de pauvres nains.

J’EN SUIS TRES FIER , C’EST DE LOIN MA PLUS BELLE MEDAILLE.

P.S.

A nos femmes, à nos chevaux, et à ceux qui les montent.

A nos bretelles, et à ceux qui nous les remontent.

(aux femmes qui twittent).

Et à la Chasse « BORDEL ».

Y QUE VAYAS  CON DIOS GRINGO

F.LEGEY  LE 11 SEPTEMBRE 2012