L’Angélique
(Angelica Archangelica)
Cette grande plante venue des pays scandinaves fut introduite en France au début du XII siècle.
Fleur d’Eden « Ange ou Démon » elle a inspiré de nombreux poètes.
Sa saveur chaude, puissante et excitante et son divin parfum aromatique se retrouvent dans de nombreuses préparations, sirops, crèmes, onguents, philtres d’amour…
L’Angélique doit son nom, à ses vertus magiques, anciens temps les sorciers l’utilisaient pour conjurer les mauvais sorts. Les parents l’accrochaient au cou de leurs enfants pour les protéger de toutes sortes de maléfices.
Les médecins de la Renaissance, la surnommaient « racine du Saint Esprit » à cause de ses nombreuses vertus de guérison.
En Chine deux espèces : Angelica polymorpha et Angelica sinensis, sont considérées comme des aphrodisiaques « vrais », capables de favoriser la contraction de l’utérus, d’augmenter la sensation et la durée du plaisir et d’ intensifier l’orgasme.
Dans un “ Dictionnaire botanique et pharmaceutique de 1716 ” elle est décrite comme stomacale, cordiale, céphalique, apéritive, sudorifique, vulnéraire. Elle résiste au venin. On l’emploie pour la peste, pour les fièvres malignes, pour la morsure du chien enragé, à laquelle on l’applique en cataplasme. On en avale une drachme contre la peste, qui chasse le venin par la sueur.
Liqueur D’Angélique :
Faites macérer dans un litre d’eau de vie Blanche 20 gr de tige verte écrasée et un gramme de muscade pendant deux semaines.
Filtrez et ajoutez 50 cl de sucre de canne liquide.
Vin D’Angélique :
Mettez à macérer dans un litre de bon vin rouge 50 gr de plante.
Un petit verre avant les repas en guise d’apéritif.
« A consommer avec modération l’abus d’alcool est dangereux »
Nota :
L’usage de l’Angélique est déconseillé pendant la grossesse.
Compte tenu de ses propriétés photosensibilisantes, il vaut mieux éviter les expositions prolongées au soleil, pendant un traitement à base de racine ou de fruit.
Doc : Archives B. Méjanes